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Lancement du premier appel d’offres pour l’installation d’éoliennes en mer


KHETT@B

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Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, la France s’est fixée l’objectif ambitieux de porter à 23 % de la consommation d’énergie la part des énergies renouvelables en 2020. Pour y parvenir, le Gouvernement a engagé depuis 2007 une politique sans précédant en faveur du développement d’énergies nouvelles (éolien, photovoltaïque, biogaz, méthanisation, etc.). Avec la publication aujourd’hui, lundi 11 juillet 2011, par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) du cahier des charges de l’appel d’offres « Eoliennes en mer », la France vient de franchir une nouvelle étape pour atteindre cet objectif.

L’énergie éolienne en mer, et plus généralement les énergies marines contribueront à produire 3,5 % de la consommation d’électricité pour alimenter plus de 4,5 millions de foyers. Cela implique la construction d’une capacité éolienne off-shore de 6 GW à l’horizon 2020, soit environ 1200 éoliennes.

Le premier appel d’offres portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France métropolitaine doit permettre d’ériger 500 à 600 éoliennes au large des côtes françaises, pour une production de 3 GW, soit la consommation de 1,75 % de la population. Il porte sur la construction et l’exploitation de cinq parcs éoliens de production d’électricité implantées en mer. Les candidats ont jusqu’au 11 janvier 2012 pour transmettre leurs dossiers à la CRE. Les lauréats seront ensuite sélectionnés en avril 2012, puis à l’issue d’une étape de « levée des risques » obligatoire, devront confirmer la faisabilité du projet en octobre 2013. Les installations devront alors être construites progressivement à partir de 2015.

Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110km2 : puissance maximale 750 MW, puissance minimale 600 MW ; Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW ; Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 420 MW ; Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW ; Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) – 78 km2 : puissance maximale 750 MW, puissance minimale 420 MW.

developpement-durable.gouv.fr

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