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base du béton pour l'etudiant


bentafat_rachid

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Le béton est un mélange dans des proportions préétablies de liant (ciment), avec des granulats

(sable, gravier, pierrailles) et de l'eau.

Le béton armé peut être défini comme l'enrobage par du béton, d’aciers disposés

judicieusement. Ces aciers sont appelés armatures. On distingue les armatures longitudinales

disposées suivant l'axe longitudinal de la pièce, des armatures transversales disposées dans des

plans perpendiculaires à l'axe de la pièce.

C'est en 1848 que LAMBOT imagina d'associer des barres d'acier et du béton de ciment pour

réaliser une barque (exposition universelle de 1855).

Quelques années plus tard, J MONIER, un jardinier de Versailles utilisera un procédé

analogue pour fabriquer des caisses pour fleurs. On lui attribue l'invention du BA qui a ensuite été

exploité en Allemagne par l'entreprise MONIER BETON BRAU (brevet déposé en 1868).

Ensuite HENNEBIQUE met au point les bases de calcul pour son utilisation rationnelle mais

il faudra attendre 1897 pour que RABUT professe le premier cours de BA à l'ENPC.

Auparavant, en 1891, COIGNET utilisa des poutres BA préfabriquées pour la construction

d'un immeuble.

En 1906 parait la première réglementation s'appuyant sur une méthode de calcul dite aux

contraintes admissibles. La circulaire de 1906 sera remplacée par les règles BA45 puis BA60,

BA68, BAEL80, BAEL83, BAEL90 et enfin BAEL91. Actuellement les règles EUROCODES sont

en phase de démarrage.

Le béton armé ne repose pas toujours sur des théories scientifiques. Les formules de calcul et

les nombreux coefficients utilisés ont souvent un caractère empirique mais il est essentiel qu'ils

aient été fixés à la suite de nombreux essais et que les résultats de calcul soient conformes à

l'expérience.

Jusqu'en 1980, le béton armé a été calculé par la méthode dite aux contraintes admissibles.

Ces contraintes admissibles étaient définies sur la base des contraintes de rupture ou de limite

élastique des matériaux et ensuite on les multipliait par un coefficient de sécurité. Le coefficient de

sécurité pris sur le béton est longtemps resté égal à 28% de la limite de rupture à 90 jours, le

coefficient de sécurité de l'acier à 60% de sa limite élastique.

Il suffisait ensuite de calculer les contraintes dans l'acier et le béton sous l'effet le plus

défavorable des charges et de vérifier que l'on ne dépassait pas ces contraintes admissibles.

Dorénavant.

le fichier à lire

http://www.ac-reims.fr/datice/sti/module_bts/bases_du_ba.pdf

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  • 7 mois après...

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