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Plus de 20.000 étudiants DZ ds les universités française


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Plus de 20.000 étudiants algériens dans les universités françaises

Mar 13,2008 00:00 Par : M. Aziza

Plus de 20.000 (20.304) étudiants algériens poursuivent leurs études supérieures dans les universités françaises.

C'est ce qu'a déclaré hier, le conseiller à la coopération et l'action culturelle de l'ambassade de France à Alger, Philippe Georgeais, lors d'une conférence de presse, au centre culturel français (CCF) de la capitale. Aujourd'hui, des étudiants algériens (bacheliers et licenciés) choisissent des universités françaises pour poursuivre leurs études. Certes, ce n'est pas vraiment la saignée, mais les étudiants les plus talentueux obtiennent plus facilement des visas d'études en France. Les chiffres communiqués, hier, par le conseiller de coopération et d'action culturelle de France, Philippe Georgeas, confirment cette donne. Un nombre important de demandes ont été formulées par des étudiants algériens, notamment depuis la mise en place en 2005, du dispositif Campus France Algérie.

Un dispositif installé dans cinq centres culturels français (Alger, Annaba, Oran, Constantine et Tlemcen) et qui offre, à travers ses services, un accès simplifié pour les étudiants algériens désirant poursuivre leurs études dans les universités françaises. Le campus France a enregistré 12.878 adhésions d'étudiants algériens pour la constitution de dossiers de candidature. Et sur 5.592 entretiens avec les étudiants algériens, 3.207 visas d'études en France ont été délivrés par ledit campus rien que pour l'année 2007. Le campus avait octroyé 3.402 visas d'étude à des étudiants algériens en 2006, ce qui reflète une stabilité dans le nombre de visas délivrés par le campus, selon Philippe Georgeas. Pourquoi, les services de Campus France Algérie n'ont pas octroyé de visas pour plus de 2.000 étudiants? Le conseiller à la coopération et l'action culturelle de l'ambassade de France en Algérie, explique que certaines demandes de visas ont été refusées par le consulat de France et non pas par le campus, pour des raisons purement consulaires. Sans donner de chiffres précis, il explique encore, que le reste des demandes sont rejetées principalement par le campus, qui vérifie et étudie avec précision le parcours académique de l'étudiant. «On part du principe que l'étudiant ne doit pas seulement avoir les moyens financiers pour avoir accès aux universités françaises. Si les résultats pédagogiques de l'étudiant sont moins bons, il n'aura pas l'avis favorable même si l'université lui accorde une autorisation», a-t-il expliqué en citant, à titre d'exemple, le cas d'étudiant ayant obtenu une note de 8 en mathématiques et présente un projet d'étude pour une formation de maths/physique. «Ce projet n'aura pas une suite favorable», a-t-il précisé.

Ceci dit, seuls les étudiants les plus talentueux et les plus brillants auront des facilités pour poursuivre leurs études en France. En fait, la politique de l'immigration choisie prônée par le Président Nicolas Sarkozy fait donc bien son chemin. Le campus France Algérie, installé depuis 2005 permet uniquement aux étudiants les plus brillants d'obtenir des visas d'étude en France. Et une autre mesure a été également prise par Nicolas Sarkozy: l'octroi d'un titre moyen de séjour de 4 ans, pour les universitaires ayant terminé, dans de bonnes conditions, leurs cursus et obtiennent de bons résultats.

Philippe Gorgeais a affirmé que Sarkozy avait décidé d'aménager le droit de séjour aux étudiants sortants de l'université française en leur permettant une première expérience professionnelle au sein des entreprises françaises. Est-ce que ces étudiants formés dans les écoles algériennes reviendront en Algérie? Le conseiller culturel de l'ambassade de France a reconnu que la grande majorité demeure en France. Et d'ajouter «si des opportunités de travail et de projets sont offertes à ces étudiants, je suis sûr qu'ils seront de retour».

Et de signaler qu'un travail se prépare entre le campus et les universités de France pour lancer des séances d'information sur les opportunités offertes, aux étudiants étrangers, dans leur pays respectifs. Est-ce que le campus en question suivra les étudiants après leur inscription dans l'université, à travers des rapports d'évaluation de leur niveau et de leur parcours au sein de l'université? Philippe Gorgeais dira que notre accompagnement s'arrête aux inscriptions. Sur la question de l'évaluation, il a reconnu qu'elle ne se fait pas, ajoutant que le côté français a déjà pensé à cette question et qu'il étudie actuellement la possibilité de confier le suivi du parcours des étudiants algériens au consulat algérien en France, dans les années à venir.

Ce qu'il faut retenir c'est que la «crème de nos écoles» paye cher son accès aux universités françaises: 1.500 DA pour les frais d'adhésion à Campus, 5.000 DA pour le test de connaissance de langue, sans parler autant sur les frais de l'entretien qui s'élèvent à 2.500 DA, si, bien évidemment, le dossier académique est accepté par le campus. Là, il faudra ajouter d'autres dépenses, et pas des moindres, notamment pour s'inscrire dans une université française.

Source : le quotidien

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