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comment_33339

Bonjour,

Pour les spécialistes en construction métallique et aussi pour les autres :

peut on dimensionner un poteau d' une structure métallique avec les sollicitations déterminées sous le gousset (de la traverse) au lieu des sollicitations dans l' épure (noeud poteau/traverse) ?

dans un souci d optimisation ...

Salutations

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  • gerard demeusy
    gerard demeusy

    bonjour, pour le calcul des portiques,notamment les poteaux,pour le calcul R.D.M,on retient l'épure,a la condition de connaître les échantillons des barres(traverses et poteaux).En général l'épaule

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comment_33350

bonjour,

pour le calcul des portiques,notamment les poteaux,pour le calcul R.D.M,on retient l'épure,a la condition de connaître les échantillons des barres(traverses et poteaux).En général l'épaule du jarret est pris comme 1/2 hauteur de la traverse,c'est a dire que si la traverse est un IPE de 400,l'épaule que l'on retient est une chute de IPE400.Le calcul du poteau se fera sous l'épaule,et de ce fait nous allons obtenir une hateur de poteau;H-400mm.L'épaule a comme longueur 1/10° de la portée du portique,et de réduire la traverse,du fait que lemoment négatif maxi est au jarret en général,et d'autre part il réduit la flèche verticale et horizontale.On peut augmenter la longueur de l'épaule,mais il faut être attentif,au dévéresement sous moment négatif(semelle inférieure comprimée,et parfaois il faut créer un point fixe anti déversement(liason panne sablière a la memmbrure inférieure de la traverse).

cordialement

gérard demeusy

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comment_33355

Bonjour et merci M. Demeusy,

Donc si je vous suis bien, on considère le moment sous le gousset pour dimensionner le poteau. Mais est-ce une habitude, une tolérance, une approximation ? autrement dit, sur quelles bases théoriques (ou règlementaires) se base-on pour justifier de ne pas prendre le moment à l'épure (en général plus élevé) mais le moment sous le gousset ?

je note qu'il est difficile de connaître la répartition exacte des contraintes sur la hauteur de l'assemblage...

Par ailleurs et concernant le déversement de la traverse, quelle longueur de déversement doit-on considérer pour dimensionner la traverse d'un portique à double versant (à 2 pentes) sous moment négatif (semelle inférieure comprimée) en l'absence de point fixe anti déversement ?

Salutations

comment_33356

bonjour monsieur Guisset,

Pouer le calcul de l'assemblage au jarret'liason poteau traverse),on retient le moment maxi a l'épure:M T N,et parfois on dispose l'assemblage par platines d'about a la sortie de l'épaule,moment plus faible par rapport a l'encastrement(poteau,traverse).

Pour la calcul de l'épure,au départ il faut connaître le profil de la traverse,seul la pratique du calcul,et de l'expérience de l'ingénieur peut prédimensionner la traverse,et même si l'échantillon est plus fort,l'incidence est faible pour les sollicitations,il est de même pour le prédimensionnement,nous retenons un rapport de raideurs d'inertie,en général on prend 1,l'incidence est faible sur les résultats.

cordialement

gérard demeusy

comment_33357

bonjour monsieur Guisset,

pour le calcul du déversement de la traverse,il faut analyser différentes combinaisons: sous charge permanente+neige,le moment est positif en travée,notamment pour des pentes faibles,dans le cas contraire,on a parfois des moments négatifs en clé de portique.Il faut savoir que les pannes,continues ou non,sont liaisonnées par des contreventements horizontaux,ces points fixes au doit des intersections contreventements et pannes,sont des points fixes anti flambement dans le sens de l'inertie faible,mais ce n'est pas pour autant que c'est un point fixe antidéversement,pour cela pour éviter d'avoir un déversement,on meintient la membrure inférieure de la traverse par le biais d'un bracon fixé a la panne et en partie inférieure de la traverse,sachant que l'on doit retenir comme effort au droit du point fixe selon additif 80:sectin de la semellex limite élastiquex0,02.Ce cas est souvent sous la combinaison Charge permanente+vent extrême,la semelle inférieure étant comprimée.D'autre part l'incidence de la pente de la traverse a un effet stabilisateur,plus la pente est faible,le phénomène d'instabilité est important.Pour les épaules,sous charge permanente+neige,la membrure inférieure étant comprimée,il existe une longueur critique au déversement: L=5xb avec b= largeur de la semelle.Pour plus d'informations sur le phénomène,se reporter au manuel pour le calcul en plasticité des constructions en acier,et une rubrique sur le phénomène traité par monsieur Galéa,quia beaucoup travaillé sur ce déversement,il a établie des abaques,et plus anciennement monsieur Delesques a établie de abaques,car si on utilise les règles CM 1966,la littérature est ésotérique.

cordialement

gérard demeusy

comment_33399

Bonjour,

D'autre part l'incidence de la pente de la traverse a un effet stabilisateur,plus la pente est faible,le phénomène d'instabilité est important

dans la pratique, pour dimensionner la traverse, il faut bien fixer une longueur de déversement; ma question est : dans le cas courant où il n' est pas prévu de liens anti déversement, quelle longueur de déversement prendre en compte pour la traverse ?

exemple : voir fichier joint

longueur déversement = 12 m ??

Salutations

portique.JPG[/attachment:2wl31we7]

comment_33421

Bonjour,

Personnellement je ne vérifie pas l'ensemble des 2 arbas ensembles. Théoriquement si on veux être puriste envers

le règlement on doit vérifier la longueur de déversement délimitée par des points fixes, exemple entre 2 pannes braconnées en considérant la semelle articulée à l'endroit des bracons (L=L0), d'ailleur on simplifie car les bracons ne sont pas tout à fait fixes car fixés sous les pannes qui sont de toute façon flexibles mais c'est pour ne pas compliquer les calculs. Théoriquement s'il n'y a pas de bracons alors on devrait tenir compte de la longueur de semelle comprimée déterminée à partir de la courbe du moment, exemple un portique avec charges descendantes (cp, neige) donne une courbe de moment qui croise l'axe de l'arba en un point d'inflexion situé quelque part sur l'axe de l'arba, alors la longueur de déversement est dans ce cas prise du poteau jusqu'au point d'inflexion, a la compression due au moment il faut ajouter celle due à l'effort normal mais de toute façon à l'endroit de ce point d'inflexion il faut prévoir un bracon pour matérialiser le maintien dont parlent les règles sinon c'est un peu flou. Pour la partie située entre le point d'inflexion et le faitage toujours en cas de charge descendante c'est l'aile supérieure de l'arba qui est comprimée et doit être vérifiée avec une longueur de déversement dont le tronçon est délimité par les pannes bloquées par un contreventement. L'aile inférieure est sollicitée en traction, cette aile est auto stabilisée par son rappel élastique provoqué par la cassure due à la pente ce qui justifie ce que disait Monsieur DEMEUSY, plus la pente est faible et moins le rappel élastique de l'aile basse est important donc moins bien auto stabilisée transversalement.

Cordialement

comment_33430

bonjour

pour revenir au bracon fixé a la panne,c'est un point fixe,a la condition que le contreventement sous rampant au droit de l'intersection des contreventements a la panne soit reliée,sinon ce n'est pas un point fixe.D'ailleurs ce que j'ai écrit.

Pour revenir a votre géométrie de votre portique,a défaut de point fixe,en cas de soulèvement le sens des moment est inversé,d'ou la membrue inférieure comprimée,non maintenue.Dans ce cas la longueur de déversement sera la traverse brisée,et la longueur sera de 6m/cos alpha.Si votre pente est faible de ce fait le moment maxi sera en travée,dans ces conditions la longueur de déversement sera 12m.Il suffit d'analyser un portique avec traverse ,pente nulle,par exemple portique pour supportage de tuyauterie,la longueur de déversement aura 12m,et pour le calcul du flambement aura comme longueur 12m.Pour votre portique avec traverse brisée(pente) la longueur de flambement n'aura pas 12m mais la longueur de la traverse brisée,en réalité si on veut être puriste,du fait que l'effort normal n'est pas constant on peut calculer la longueur réduite au flambement(voir méthode de shamel,ou norme allemande)

L'additif 80 donne des indications pour le cas de chargement de la traverse,

notamment les coefficient c1 dépendant de la variation du moment fléchissant,c2 coefficient dépendant du niveau d'application des charges par rapport au centre de gravité de la section.Il suffit de consulter les règles CM 1966,additi 80,ou ouvrages spécialisés.

Pour votre information,jadis pour calculer le déversement,on assimilé le phénomène de flambement .on calcule le rayon de giration de le semelle,et on calculerla longueur de déversement(assimilation au flambement) et on calculer K.Il y a eu la méthode de DE VRIES,qui était une grandeur quantitative parl'introduction du module de raideur,et études comparatives établie par monsieur Dutheil.D'autres bureaux utilisés des règlements américains,ou autres.Monsieur Macquart a travaillé su ce sujet,avec des méthodes de différents règlements.

cordialement

gérard demeusy

  • Author
comment_33592

Bonjour,

Dans ce cas la longueur de déversement sera la traverse brisée,et la longueur sera de 6m/cos alpha.Si votre pente est faible de ce fait le moment maxi sera en travée,dans ces conditions la longueur de déversement sera 12m.

On s' aperçoit donc que pour le cas pourtant très courant de portique à traverse brisée, il est très difficile de fixer la longueur de déversement de la traverse en l' absence de bracons anti-déversement. Donc je complète ma question : à partir de quelle pente considérez vous que la traverse est " suffisamment brisée" pour retenir LD=6/cos alpha ?

Merci

Salutations

comment_33603

bonjour,

La longueur de déversement de la taverse,a savoir a partir de quel angle,on peut considérer la longueur de 6m/cos alpha,ainsi que la longueur de flambement dans la plan('sans contreventement,et point fixe)Dès que vous calculer l'effort normal dans la traverse,l 'effort normal n'est pas constant ,contrairement a une traverse non brisée(traverse horizontale)ou l'efort normal est constant.De toute façon les batiments métalliques(voir D.T.U 43.3 concernant les pentes a respecter selon le type de couverture)

En général les batiments métalliques,sont contreventés sous rampant,et des dispositifs antidéversements sont prévus,afin de ne pas pénaliser la section de la traverse.Pour conclure,dès que vous avez un efdfort normal qui n'est pas constant,la longueur de déversement,on retient dans votre étude:6m/cos alpha,et pour la longueur de flambement n'est pas 6m/cos alpha,mais la longueur est réduite pour le cas de variation linéaire de l'effort normal soit Lf=6m/cos alphax [0,75+0,25xNo/N]No= effort normal minimum,N= effort normal maximum.La longueur réduite de flambement est tirée de la norma allemande,et monsieur Daussy,dans son livre,faisait appel a cette longueur réduite.

cordialement

gérard demeusy

  • 8 years later...
comment_121556

je ne suis pas convaincu monsieur gerard sur le fait que les bracon fixé au pannes évite les déversement!!.

je crois pas que les panne fixé pas des échantignole peuvent résisté au soulèvement  provoqué par les efforts transmet pas les bracon au panne   

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