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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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  • Auteur
comment_145495
Il y a 5 heures, FRIDJALI a dit :

la fig 4 représente une longrine en haut et un tirant en bas.

 

Bonsoir

En principe un tirant est un élément de structure qui travail principalement sous l'action d'un effort normal de TRACTION.

Personnellement, je ne voit pas l'intérêt d'un tirant pour une structure de fondation de bâtiment. Quelle est la source possible de cet effort de traction pour un bâtiment ?

Cdlt

  • Auteur
comment_145496

Bonsoir

Ci après, la fiche de progrès  N°002

 

image.thumb.png.8e3c44e4da04a8efaa31bc1edb39633e.png

Vos remarques et suggestions sont les bienvenues ....

 

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_145524
Le 04/10/2020 à 13:14, FRIDJALI a dit :

dans la figure 1 et 2 l'élément présenté est plutôt une poutre de redressement qu'une longrine.

 

Bonjour

Une poutre échelle est éventuellement une poutre de redressement !!!

Il en est de même pour une longrine !!!

Cdlt

  • Auteur
comment_145525
Le 02/10/2020 à 13:23, BELLAMINE a dit :

Bonjour

Mon point de vue personnel sur les deux modèles de conception d'une semelle sus cités :

Nous avons tous assisté et réaliser des essais de compression sur des éprouvettes cylindriques de béton. Pour que cet essai soit considérer dans la gamme des efforts dits de "compression simple". En plus de l'élancement 2 de l'éprouvette de béton, il faut que la charge ou l'effort normal transmis par la presse à béton, soit suffisamment éloigné  de la face supérieure de l'éprouvette de béton. Ceci pour garantir une répartition uniforme des contraintes au niveau de la face de rupture de l'éprouvette. Et si on considère que le béton est un matériaux homogène et isotrope selon la théorie de la mécanique des milieux continus, le mode de rupture de l'éprouvette de béton est généralement conique

 image.png.d69bd3384109e0b345738c48a24b1771.png

Maintenant regardant le modèle de calcul théorique de rupture du sol sous une fondation superficielle, tel qu'il est considéré par  Mr TERZAGHI auteur de la formule :  image.png.f7540823a84715f192aca18231cf2fbe.png

image.png.6eeb72ecbc0545bdcc12689cda22a571.png

Sous la fondation, la rupture du sol est éventuellement conique. La seule différence avec l'éprouvette de béton est relative aux conditions aux limites. Pour l'éprouvette de béton, la déformation transversale se fait sur des conditions aux limites libres, par contre sous une semelle superficielle, il y a présence de la butée du sol ce qui donne le mode de déformation de la zone II.

image.png.b53983b1ac888d34e24b00cde972a1ee.png  

La nature se comporte toujours d'une façon analogique !!!!

Et pour que ces conditions du modèle de calcul théorique soient remplies ou satisfaites : les contraintes transmises au sol par le biais de la semelle sous l'action d'un effort normal centré, devront est être UNIFORMEMENT REPARTIE  

image.png.85498f18c911638252fd8ac547850709.png

Donc, finalement entre la charge transmise par le poteau est le sol, il doit y avoir un éloignement suffisant pour que celle ci (la charge), arrive uniformément répartie sur le sol d'assise. C'est l'hypothèse fondamentale pour laquelle la formule de Mr THERZAGHI a été élaborée théoriquement. Il est donc évidement que pour pouvoir utiliser une formule, il faut que la conception de la semelle se fait de telle manière à satisfaire au mieux les hypothèses pour lesquelles cette formule a été élaborée par son auteur ! 

image.png.3e9a8028d5bb20bcc30b0acc8ba0373a.png

A vous lire d'avantage ...

 

Bonjour

Voila ce que je pense personnellement quant aux dimensions et condition d'ancrage minimales pour une rigidité suffisante d'une semelle, tout en restant dans l'hypothèse de répartition uniforme de la charge appliquée. Car, finalement si ces conditions ne sont pas réalisées, le calcul pour la justification n'a pas de sens théoriquement parlant.

image.png.039e93cd44bbad96640cf1cbbb08104e.png   

Et ça reste un point de vue personnelle !!!!

A vous de suggérer ....

 

comment_145529
Il y a 2 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour

Voila ce que je pense personnellement quant aux dimensions et condition d'ancrage minimales pour une rigidité suffisante d'une semelle, tout en restant dans l'hypothèse de répartition uniforme de la charge appliquée. Car, finalement si ces conditions ne sont pas réalisées, le calcul pour la justification n'a pas de sens théoriquement parlant.

image.png.039e93cd44bbad96640cf1cbbb08104e.png   

Et ça reste un point de vue personnelle !!!!

A vous de suggérer ....

 

bonjour,

le dimensionnement des semelle rigides se fait selon la théorie des bielles de compression.

ceci implique donc que la semelle ait une épaisseur suffisante pour que la transmission des efforts par le biais de bielles de compression soit correcte et se traduit par une répartition sensiblement uniforme.

cette épaisseur totale  est donnée par les formules en fonction de la largeur de la semelle dans chaque sens et de celle du poteau.

pour des raisons d'économie de béton on supprime le béton qui ne travaille pas et qui est situé à l'extérieur du tronc de pyramide  engendré par la base du poteau et celle de la semelle.

cependant, étant donné que la semelle doit être fer aillée dans sa partie basse par des armatures de traction, ceux ci devront comporter des crochets et devront avoir un enrobage suffisant.

pour avoir cet enrobage la partie inférieure de la semelle sera parallélépipédique et aura une hauteur égale à 6 F + 6 cm.

le ferraillage étant souvent un quadrillage de 12 ou de 14 le calcul donnerait 132 mm pour 12 et 144 mm pour le 14.

en pratique on adopte 15 cm pour les petite semelles et 20 cm pour les plus grandes.s

en cas d'utilisation de diamètre plus gros adapter la hauteur en conséquence.

OuAllahou A3lam

A+

 

  • Auteur
comment_145530
il y a 30 minutes, FRIDJALI a dit :

bonjour,

le dimensionnement des semelle rigides se fait selon la théorie des bielles de compression.

ceci implique donc que la semelle ait une épaisseur suffisante pour que la transmission des efforts par le biais de bielles de compression soit correcte et se traduit par une répartition sensiblement uniforme.

cette épaisseur totale  est donnée par les formules en fonction de la largeur de la semelle dans chaque sens et de celle du poteau.

pour des raisons d'économie de béton on supprime le béton qui ne travaille pas et qui est situé à l'extérieur du tronc de pyramide  engendré par la base du poteau et celle de la semelle.

cependant, étant donné que la semelle doit être fer aillée dans sa partie basse par des armatures de traction, ceux ci devront comporter des crochets et devront avoir un enrobage suffisant.

pour avoir cet enrobage la partie inférieure de la semelle sera parallélépipédique et aura une hauteur égale à 6 F + 6 cm.

le ferraillage étant souvent un quadrillage de 12 ou de 14 le calcul donnerait 132 mm pour 12 et 144 mm pour le 14.

en pratique on adopte 15 cm pour les petite semelles et 20 cm pour les plus grandes.s

en cas d'utilisation de diamètre plus gros adapter la hauteur en conséquence.

OuAllahou A3lam

A+

 

Bonjour 

Merci pour votre contribution qui ne va que dans le sens à enrichir le débat. Espérons que d'autres confrères prendront part pour exprimer leur point de vue.

Notant que ce point très très  important concernant la rigidité de la semelle, est rarement consigné dans les recommandations des rapports d'études gèotechniques.

Cdlt 

  • Auteur
comment_145534

Bonsoir

Je viens de modifier la fiche de progrès n°002. Je vous invite à la consulter à toute fin utile. Elle annule et remplace la précédente. 

Une question à débattre : Le bureau d'étude de structure, a besoin d'un module de réaction du sol pour le calcul et le dimensionnement d'une semelle filante. Car cette dernière se comporte comme une poutre sur appuis élastiques infiniment rapprochés. Il se trouve que généralement, les rapports d'étude géotechnique donnent une valeur de contrainte admissible du sol, valable pour le dimensionnement des semelles filantes et rectangulaires. 

Comment alors les BE se débrouillent pour le dimensionnement des semelles filantes en l'absence d'un module de réaction du sol spécifique pour cette tache ? existe il une corrélation entre contrainte admissible d'un sol et son module de réaction 

A vous lire davantage .....

  

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_145544
Il y a 14 heures, BELLAMINE a dit :

Bonsoir

Je viens de modifier la fiche de progrès n°002. Je vous invite à la consulter à toute fin utile. Elle annule et remplace la précédente. 

Une question à débattre : Le bureau d'étude de structure, a besoin d'un module de réaction du sol pour le calcul et le dimensionnement d'une semelle filante. Car cette dernière se comporte comme une poutre sur appuis élastiques infiniment rapprochés. Il se trouve que généralement, les rapports d'étude géotechnique donnent une valeur de contrainte admissible du sol, valable pour le dimensionnement des semelles filantes et rectangulaires. 

Comment alors les BE se débrouillent pour le dimensionnement des semelles filantes en l'absence d'un module de réaction du sol spécifique pour cette tache ? existe il une corrélation entre contrainte admissible d'un sol et son module de réaction 

A vous lire davantage .....

  

Bonjour

Autrement dit, POUR UNE SEMELLE FILANTE, élément de structure se comportant comme une poutre sur appuis élastiques infiniment rapprochés. La distribution des contrainte se fait dans le sens longitudinale de la semelle. 

Quelle est la contrainte de référence Qréf dans ce cas qui va nous permettre de calculer la largeur B en se servant des critères de justifications à l'état limite de mobilisation du sol selon fascicule 62 titre V et du poinçonnement selon EC7 ?

Ni le modèle de Meyerhof ni celui de la RDM ne sont applicables pour les semelles filantes !!!! 

C'est un grand point d'interrogation pour la réglementation géotechnique en matière de justification des semelles filantes.

A vous lire davantage ... 

  • Auteur
comment_145593

Bonjour

Ci après la Fiche de Progrès n° 004. Une partie du noyau central du sujet proprement dit. A lire attentivement à toute fin utile.

 image.thumb.png.52755ba2ff00824232ec8c254d73523a.png  

Bon Weekend

Et Merci pour les contributeurs Actifs

Modifié par BELLAMINE

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